Antonis reads reviewed Look to Windward by Iain M. Banks (Culture, #7)
Nice semi-followup to Phlebas
4 stars
Excellent narration, really supported the interesting plot.
483 pages
English language
Published Dec. 14, 2002 by Pocket Books.
It was one of the less glorious incidents of a long-ago war.
It led to the destruction of two suns and the billions of lives they supported.
Now, eight hundred years later, the light from the first of those ancient mistakes has reached the Culture Orbital, Masaq.
The light from the second may not.
Excellent narration, really supported the interesting plot.
I'm bad at writing reviews, but I'd like to steal the closing of a review by another Goodreads user, Rob:
"...it was close to 4-stars for me. If I could, I would have given it ★★★½. I found the story a little slow to start and Banks' style a bit exaggerated. I'm not sure if the novel would have worked as well without the narrative being constructed the way it was but sometimes I found the prose got in the way of the story. (On the other hand, the behemothaur sections were perfect.)"
Le sens du vent est le dernier tome paru du cycle de La Culture de Banks. On y découvre cette fois-ci une gallerie de portraits d’extra-terrestres ou, et c’est assez exceptionnel, de mentaux, dont la finesse et la sensibilité tranche violement avec le souvenir que j’avais conservé d’[book:Excession].
L’histoire est somme toute assez simple : un extra-terrestre compositeur de musique symphonique s’est exilé volontairement sur une Orbitale de la Culture, et un "ambassadeur"(1) venant de sa zone galactique est chargé de le ramener au pays. Evidement, comme la Culture a fait un peu d’ingérence, rien n’est aussi simple …
Ca ne se voit peut-être pas dans ce trop court résumé, mais le thème principal de ce roman, c’est la culpabilité. Celle du mental dirigeant cette orbitale, ancien vaisseau de combat dans la guerre indirane. Celle aussi de cet ambassadeur, hanté par son passé d’ancien soldat, qui va d’ailleurs encore augmenter …
Le sens du vent est le dernier tome paru du cycle de La Culture de Banks. On y découvre cette fois-ci une gallerie de portraits d’extra-terrestres ou, et c’est assez exceptionnel, de mentaux, dont la finesse et la sensibilité tranche violement avec le souvenir que j’avais conservé d’[book:Excession].
L’histoire est somme toute assez simple : un extra-terrestre compositeur de musique symphonique s’est exilé volontairement sur une Orbitale de la Culture, et un "ambassadeur"(1) venant de sa zone galactique est chargé de le ramener au pays. Evidement, comme la Culture a fait un peu d’ingérence, rien n’est aussi simple …
Ca ne se voit peut-être pas dans ce trop court résumé, mais le thème principal de ce roman, c’est la culpabilité. Celle du mental dirigeant cette orbitale, ancien vaisseau de combat dans la guerre indirane. Celle aussi de cet ambassadeur, hanté par son passé d’ancien soldat, qui va d’ailleurs encore augmenter du fait d’une mémoire renaissante concernant sa mission. Celle enfin de la Culture, responsable d’une guerre chez ces extraterrestres et donc assez sensible à leurs remarques. Et, bien sûr, cette culpabilité, comme sans doute celle hantant pas mal d’anciens soldats, les écrase et les conduit à des excès regrettables …
Comme je le disais plus haut, les portraits des différents personnages (sauf le mental, mais qui peut prétendre comprendre une IA capable de dialoguer avec plusieurs milliers de personnes simultanément ?) sont dépeints avec une remarquable sensibilité, c’est d’ailleurs ce qui nous permet de comprendre cette culpabilité, qui n’est pourtant presque jamais évoquée. Mais la magie de l’auteur, ça n’est pas seulement l’évocation brillante de ces personnages, c’est aussi la création de décors incroyablement beaux. C’est visiblement le cas de l’Orbitale, évidement inspirée par Niven, dont le désert, avec son funiculaire à voiles, m’a rappelé un peu [book:La cité du gouffre], mais aussi et surtout [book:La grande course de chars à voile]. Mais c’est aussi le cas, par exemple du monde des béhémauthores, tout en athmosphère et sans réel sol, dans lequel une partie de l’intrigue se déroule.
Bref, c’est un bouquin très intéressant, et encore plus beau. A lire donc, évidement, comme toute l’oeuvre de [author:Iain M Banks].
(1) Je mets le terme d’ambassadeur entre parenthèse, car on ne sait jamais précisément si il s’agit d’une dénomination officielle ou non.