jspquoidire rated The Stone Sky: 4 stars
The Stone Sky by N. K. Jemisin
THIS IS THE WAY THE WORLD ENDS... FOR THE LAST TIME.
The Moon will soon return. Whether this heralds the …
I read mostly social sciences, zines, leftism, antispeciesism and so on. I read in English and in French. I read a lot. To understand things that bother me, as a distraction etc. but I take little time to write or really think about what I read (I know this is a form of production bias...). These days I've had few people I can share my interests with and really think together with. I'm kind of hopping this place will allow some form thinking together or at least prompt me to write a bit a bout what I'm reading !
White, not straight.
Je lis pas mal, en français, en anglais. Surtout des zines, des sciences sociales et des trucs de gauchistes. Notamment sur l'agriculture, l'écologie, l'histoire du capitalisme et le capitalisme, les différentes formes de domination et hiérarchies qui traversent nos sociétés et notamment le spécisme etc. J'espère trouver ici une manière de dépasser le seul fait de lire dans mon coin. De pouvoir échanger et réflechir à plusieurs. Mais à minima si ça me motive à écrire ne serait-ce qu'un peu sur ce que je lis c'est déjà super !
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40% complete! jspquoidire has read 12 of 30 books.
THIS IS THE WAY THE WORLD ENDS... FOR THE LAST TIME.
The Moon will soon return. Whether this heralds the …
Il y a des aspects très raides à ce livre (en particulier un imaginaire bien colonial raciste par moments) mais passé les quinze premières pages et si l'on arrive à supporter les quelques autres passages en question c'est un bon livre pédés et les gouines qui entendent pas se faire récupérer et ou qui le pourraient pas si le voulaient, qui voit dans la non hétérosexualité une force subversive et révolutionnaire. Et puis juste : les piques, le clinquant, l'humour etc.
@unluckyhaircut@piaille.fr oh ouaou, non pas du tout, en tout cas que je sache, je ferais attention la prochaine fois haha Retour de questions : est-ce qu'avant de sortir de la douche vous utilisez une main pour racler les gouttes d'eau sur votre corps, histoire de moins mouiller votre serviette ?
Still binge reading this series. Read this one in two sittings... I like the characters, I like the psychology, I like way trauma is described, the way parenting is a topic, including bad parenting and abuse and their effects, etc. all this being said I'm growing kind of tired : the main impetus in the first volume, to me at least, was to understand. In this second volume it very much has to do with the main charater becoming more and more incredibly super powerfull. Very much specisesist is my main criticism I guess. In one page the author goes on about how communities go mad if they lack meat vs beans. (Granted B12). And precisely it could have been a way of imagining how to do without accessible B12 or imagine something of the sort. But then again this is a minor point : this is a good book.
I came upon a list of queer books and thought I'd give a try to the Fifth season. I haven't Heroic fantasy for more than a decad (apart from a book by Damasio). The book is good : well written, the way the narration is built is brilliant. In terms of representations it is very good as well, compared from what I read in the past. I enjoyed the female characters and the fact that heterosexuality or being cis isn't the norm. Yet the book is definitely speciesist : eating other animals or exploiting them is not questionned. A total page turner. I read it in four sittings, which means I spent a lot of time reading in bed haha. Personnally, I'm both grateful for this page turning effect and uneasy. For me it's totally addictive, I have no motivation to do anything else than reading what comes next. This …
I came upon a list of queer books and thought I'd give a try to the Fifth season. I haven't Heroic fantasy for more than a decad (apart from a book by Damasio). The book is good : well written, the way the narration is built is brilliant. In terms of representations it is very good as well, compared from what I read in the past. I enjoyed the female characters and the fact that heterosexuality or being cis isn't the norm. Yet the book is definitely speciesist : eating other animals or exploiting them is not questionned. A total page turner. I read it in four sittings, which means I spent a lot of time reading in bed haha. Personnally, I'm both grateful for this page turning effect and uneasy. For me it's totally addictive, I have no motivation to do anything else than reading what comes next. This kind of situation makes me feel bad as I'm unable to do others things I should be doing. This definitely has to do with me and not with the author or the book, but that said I wish these books would not have that kind of effect on me. Jacques Abeille's les Jardins Statutaires is a good example of fantasy book which is both enjoyable without being an absolute page turner forme.
Malgré la visibilité croissante de la " question animale ", la confusion règne parmi ses divers commentateurs. Les termes dans …
Dans ce livre Jean-Marc Gancille pointe du doigt les contradictions du mouvement écologique vis-à-vis de la question animale. On ne trouvera donc pas là (ou en tout cas pas avant la conclusion de ce que je comprends) d'approche fondé sur la sentience. Il s'agit plutôt d'un exposé sourcé des externalités négatives liées à l'élevage, industriel ou non et sur le caractère flagrant de la nécessité pour la majorité de l'humanité de cesser de s'y adonner.
Franchement le titre m'a fait tiquer parce que tous les humains ne sont pas responsables au même titre des dévastations environnementales. Qu'historiquement les pays industrialisés occidentaux ont joué un rôle majeur dans cette dévastation ainsi que dans l'intensification de l'exploitation des autres animaux ou de la négation de leurs intérêts. Cela étant dit, je trouve que le livre fait très bien son travail : apporter des informations sourcées sur les mythes entourant les produits d'origines …
Dans ce livre Jean-Marc Gancille pointe du doigt les contradictions du mouvement écologique vis-à-vis de la question animale. On ne trouvera donc pas là (ou en tout cas pas avant la conclusion de ce que je comprends) d'approche fondé sur la sentience. Il s'agit plutôt d'un exposé sourcé des externalités négatives liées à l'élevage, industriel ou non et sur le caractère flagrant de la nécessité pour la majorité de l'humanité de cesser de s'y adonner.
Franchement le titre m'a fait tiquer parce que tous les humains ne sont pas responsables au même titre des dévastations environnementales. Qu'historiquement les pays industrialisés occidentaux ont joué un rôle majeur dans cette dévastation ainsi que dans l'intensification de l'exploitation des autres animaux ou de la négation de leurs intérêts. Cela étant dit, je trouve que le livre fait très bien son travail : apporter des informations sourcées sur les mythes entourant les produits d'origines animales, l'ampleur des externalités négatives. J'ai envie de l'offrir à toutes mes connaissances se disant écologistes parce que comme le dit la quatrième de couv', être écologiste ou manger des animaux (ou commencer à y réfléchir sérieusement, c'est rarement quelque chose qui se fait du jour au lendemain), il faut choisir
Description de l'éditeur :
Le temps joue pour nous : les AMAP, la Bio et les circuits courts apparaissent de …
Je me rappelle le scandale à la sortie de "Pour en finir avec Eddy Bellegeule" et plus tard de discussions avec différentes personnes qui voyaient dans ce livre quelque chose d'à la fois injuste, inconvenant, politiquement maladroit, autocentré. Finalement j'ai lu le livre et je n'ai trouvé aucune prise aux critiques que j'avais entendues. Pour moi le livre parlait d'homophobie, dans un milieu que je ne connais pas à titre personnel. Un reproche qui était fait, souvent des personnes de gauche de mon entourage, toujours des bourges ou classe moyenne, était que l'auteur caricaturait les classes populaires et faisaient des bourgeois leur salut. Preuve en aurait été son changement de nom. Je trouvais ce reproche injuste, déjà venant de personnes qui ne venaient pas des classes populaires. Ensuite parce que l'une des dernières phrases du livre montre bien qu'au lycée, l'homophobie continue. Mais finalement étaient bornés dans une approche class …
Je me rappelle le scandale à la sortie de "Pour en finir avec Eddy Bellegeule" et plus tard de discussions avec différentes personnes qui voyaient dans ce livre quelque chose d'à la fois injuste, inconvenant, politiquement maladroit, autocentré. Finalement j'ai lu le livre et je n'ai trouvé aucune prise aux critiques que j'avais entendues. Pour moi le livre parlait d'homophobie, dans un milieu que je ne connais pas à titre personnel. Un reproche qui était fait, souvent des personnes de gauche de mon entourage, toujours des bourges ou classe moyenne, était que l'auteur caricaturait les classes populaires et faisaient des bourgeois leur salut. Preuve en aurait été son changement de nom. Je trouvais ce reproche injuste, déjà venant de personnes qui ne venaient pas des classes populaires. Ensuite parce que l'une des dernières phrases du livre montre bien qu'au lycée, l'homophobie continue. Mais finalement étaient bornés dans une approche class first. Aussi il y avait là pour moi comme une absence d'empathie : on attendait de l'auteur un livre parfait, parfaitement équilibré concernant son passé. Absence de compréhension quant à la violence de l'homophobie, de l'assignation à laquelle elle donne lieu et qui peut pousser à chercher une porte de sortie dans les savoirs légitimes. Bref, "Changer : méthode" me confirme dans l'impression que c'était un livre important et le plus juste pour Édouard Louis à cette époque. Toute cette question de la transformation de soi, de l'absorption d'une culture comme manière de se sauver, comme pouvoir, comme source de plaisir mais aussi violence y est exposée de manière là encore juste.
J'ai lu ce livre cet été, ça fait un peu loin pour en faire une critique. Je trouve juste que le livre est excellent : sur le fait d'être queer (l'amitié, l'amour, le care etc.), sur les rapports aux parents et en l'occurrence à sa daronne, sur le plan de la langue (au bûcher les curés de l'orthographe droite). Un très beau récit et hommage, ça m'a fait éclaté de rire et pleurer, par moments la narratrice m'insupportait, à d'autre je voulais juste que ça soit ma pote, à d'autres encore j'étais intimidé au possible bref meilleur livre de l'année 2023 pour ma part.
Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française …
Lu très vite. Bon livre. Comme souvent avoir les récits des personnes concernées apporte beaucoup plus de finesse et d'intelligence. Sans prétendre résoudre les contradictions propres à une position sociale au croisement de différentes formes de hiérarchisation mais aussi de différentes normes reconnues comme légitimes. Non pas choisir mais s'inventer et inventer. Bien loin des déblatérations islamophobes d'une bonne part des classes politiques et médiatiques.
Mais je voudrais ne pas m'arrêter là, au seuil du constat de cette peur de trahir qui fut, une fois, la mienne, mais dire le plus important : ce sentiment de trahison n'avait, au vrai, rien de naturel, d'inéluctable, d'obligé. Que jamais la trahison et la honte qui est son ombre n'ont été le destin propre d'un groupe, d'une classe. Dire que je n'aurais jamais dû ressentir ces sentiments, jamais dû chercher à les apprivoiser, jamais dû chercher à les dépasser. Car cette impression de trahir n'a jamais été autre chose que le produit de l'ordre inégal et hiérarchique des mondes. Et je n'ai cru trahir, et je n'en ai supporté le poids, que parce qu'en moi, quelque part, je ne sais où, j'avais fini par croire en l'ordre des choses, j'avais fini par ratifier cet ordre supposant l'existence de mondes inférieurs et de mondes supérieurs. Plus encore j'avais adhérer à cette image de moi-même toute faite de violence, à l'image qui a donné naissance à la trahison, à la honte de trahir, l'image qui n'aurait jamais dû être mon image mais qui l'a été, pourtant, l'image dont j'ai peu à peu appris à me défaire, l'image d'une fille qui, s'éloignant de ses parents ne pouvait que s'élever au-dessus d'eux, quand, au vrai, c'est tuer l'emprise des hiérarchies qu'il aurait fallu.
— Comme nous existons by Kaoutar Harchi (Page 98)
(pagination de l'édition poche)
À l'âge de vingt ans, voici alors ce que j'ambitionnai : que l'objet de l'écriture, la matière première du roman que je proposerais, un jour, à une maison d'édition, ne soit rien d'autre que l'objet de ma mémoire. Qu'il y ait, entre l'acte d'écrire et l'acte de vivre, une forme de confusion volontaire. Que l'écriture serve la vie plus que l'inverse. Que par l'écriture d'une certaine manière, je devienne mon propre objet. Sujet et objet.
— Comme nous existons by Kaoutar Harchi (Page 130)
(Pagination de l'édition poche)