• Cosa sarebbe successo se i supereroi fossero esistiti davvero? Se un uomo, dopo un improbabile incidente, fosse diventato onnipotente e avesse preso il nome di Dottor Manhattan?
• Qualcuno ha ucciso il Comico, e i vigilanti dei tempi andati sono tornati in azione per indagare sul mistero.
• Nel frattempo il mondo scivola ogni giorno di più verso l’apocalisse sotto l’occhio attento dell’intelligentissimo Ozymandias.
Review of 'Watchmen, Deluxe Edition' on 'Goodreads'
5 stars
Not much of a graphic novel reader, but this book is so clearly a masterpiece of the genre it's quite breathtaking. The clever use of the medium, the attention to detail, the brilliant plot and the staggering art, all come together to make the one graphic novel even people like me HAVE to read.
Watchmen still stands as the greatest dissection of the superhero psyche with a story and setting that are still as valid today as it was on its initial release.
Dans le domaine des comics, Watchmen représente, de mon point de vue du moins, une sorte d'extra-terrestre pour plusieurs raisons. D'abord, les super-vilains (ou super-méchants) n'existent pas, ou ont tous été retirés de la circulation par les héros. Le corollaire, assez étonnant, et que les super-hérois ont été interdits, sauf évidement ceux à caractère stratégique (sous-entendu, ceux qui étaient vraiment dangereux). Dans ce cadre déja étonnant, Watchmen surprend une seconde fois par la nature du méchant. Sans vouloir déflorer en quoi que ce soit l'intrigue, disons qu'il est pour le moins inhabituel, ce qui donne une saveur toute particulière à ce récit. Mais la puissance, la qualité et la profondeur du scénario ne suffisent pas à faire de Watchmen le monument qu'il représente selon moi. Il y a aussi dans cette bande dessinée un talent dans le récit et dans le dessin qui le rapproche, par exemple, de Kabuki, …
Dans le domaine des comics, Watchmen représente, de mon point de vue du moins, une sorte d'extra-terrestre pour plusieurs raisons. D'abord, les super-vilains (ou super-méchants) n'existent pas, ou ont tous été retirés de la circulation par les héros. Le corollaire, assez étonnant, et que les super-hérois ont été interdits, sauf évidement ceux à caractère stratégique (sous-entendu, ceux qui étaient vraiment dangereux). Dans ce cadre déja étonnant, Watchmen surprend une seconde fois par la nature du méchant. Sans vouloir déflorer en quoi que ce soit l'intrigue, disons qu'il est pour le moins inhabituel, ce qui donne une saveur toute particulière à ce récit. Mais la puissance, la qualité et la profondeur du scénario ne suffisent pas à faire de Watchmen le monument qu'il représente selon moi. Il y a aussi dans cette bande dessinée un talent dans le récit et dans le dessin qui le rapproche, par exemple, de Kabuki, de Mach. En effet, sous l'abord plutôt traditionnel de pages à la mise en page plutôt stricte de 3x3 cases, on découvre bien vite de petits détails qui donnent de la force, du corps à cette histoire. Prenons par exemple les scènes mettant en parallèle le vendeur de journaux et le pulp de pirates. En première lecture, on ne trouve rien là d'extraordinaire. Le dessin est classique, la mise en page très stricte et rien ne semble relier ces deux histoires. Pourtant, peu à peu, on s'interroge : à qui appartiennent les bulles ? L'histoire de ce naufragé n'est-elle pas, justement, l'histoire du marchand de journaux ? Ne s'agirait-il donc que d'une longue métaphore filée ? Pas seulement. Et ce n'est là que le fil le plus évident de cette tapisserie riche, très riche. Sûrement trop riche en tout cas pour se contenter d'une seule lecture ! Une autre des forces de cette fabuleuse histoire tient aux personnages. Parmi ces super-héros, les caractères sont trempés sans être caricaturaux, et toujours très humains, même dans le cas du Comédien, bien à l'aise dans son cocon de cynisme. Il s'agit donc d'une bande dessinée qui ne mérite pas seulement un coup d'oeil, mais plutôt une lecture attentive, concentrée, et studieuse pour peler délicatement l'oignon que représente cette intrigue, pour bien saisir les liens complexes qui unissent ces personnages, et enfin pour savourer le goût de cendres qui se dégage de ce pavé, lorsque la dernière page tournée, il ne reste plus que vous, face à votre pire juge : vous-même.