The story of an engineer who creates a device to raise a girl capable of thinking for herself reveals what happens when a young girl of the poor underclass obtains the device.
I have to say, this was a fun read. And like the author's book Snow Crash from 3 years prior, it features a young girl protagonist, nation-state world-building, a sometimes awkward treatment of Asia, and sections of excessive violence.
In some ways, the book aged a lot better than Snow Crash. The world has made VR a thing which means a lot of the computer-related predictions from Snow Crash feel laughable, but we're nowhere near the level of nanotechnology in A Diamond Age. Snow Crash is a book of the 90s. The Diamond Age feels good even today.
Where this book let me down, however, was in how the plot was woven together. There are a lot of interesting characters that never get the attention they should. I don't demand that all plot threads get tied up in a nice neat bow (I think Anathem even went a …
I have to say, this was a fun read. And like the author's book Snow Crash from 3 years prior, it features a young girl protagonist, nation-state world-building, a sometimes awkward treatment of Asia, and sections of excessive violence.
In some ways, the book aged a lot better than Snow Crash. The world has made VR a thing which means a lot of the computer-related predictions from Snow Crash feel laughable, but we're nowhere near the level of nanotechnology in A Diamond Age. Snow Crash is a book of the 90s. The Diamond Age feels good even today.
Where this book let me down, however, was in how the plot was woven together. There are a lot of interesting characters that never get the attention they should. I don't demand that all plot threads get tied up in a nice neat bow (I think Anathem even went a bit too far in wrapping up the story) but what about Hackworth? Did the author just give up on trying to decide his fate? Did anything come of Miranda joining the Drummers? Who is the mysterious boss of Dr. X? Is CryptNet important or not? Did I accidentally only read half the book?
The author makes so much of these characters only for them to be inconsequential, as if he meant to write a book twice the size but had to abruptly end it mid-way (or wanted to leave room for a sequel). And even the parts that are fleshed out don't seem to fit together very well, and I'm sure you could come up with a long list of plot holes if you tried.
Nonetheless, the main character's story and the imaginative nanotech-based world make this a fun if imperfect book. Don't let me scare you away - you may like this one better than Snow Crash.
Quite a thick plot, lots of characters, many plot twists and more world-building in a single book than you can shake your nanobots at. Also, if you're interested in a fictionalized primer (ha!) on Turing machines, this is the book you're looking for.
Quite a thick plot, lots of characters, many plot twists and more world-building in a single book than you can shake your nanobots at. Also, if you're interested in a fictionalized primer (ha!) on Turing machines, this is the book you're looking for.
Dans ce roman, on suit sur une vingtaine d'années le destin de quelques personnages, liés de plus ou moins près aux "manuels illustrés d'éducation à l'usage des jeunes filles". Ces manuels sont des artefacts issus d'une nanotechnologie aussi présente qu'abondante, en ces années 2100 (enfin, je crois, il faut avouer que l'auteur n'est pas très temporellement précis, ce qui est dans ce cas une qualité). Trois de ces manuels seront d'abord créés, avant que des centaines de milliers d'autres ne le soient à leur tour. Et bien sûr, c'est le destin des propriétaires de ces trois romans qui nous intéresse (mais que je ne vous dévoilerai évidement pas). J'avais lu ce roman il y a une bonne dizaine d'années, je crois, et en avais gardé le souvenir d'un ouvrage un peu abscons, mais curieusement fascinant. Aujourd'hui, en tant que père de famille, je suis beaucoup plus touché par la dimension …
Dans ce roman, on suit sur une vingtaine d'années le destin de quelques personnages, liés de plus ou moins près aux "manuels illustrés d'éducation à l'usage des jeunes filles". Ces manuels sont des artefacts issus d'une nanotechnologie aussi présente qu'abondante, en ces années 2100 (enfin, je crois, il faut avouer que l'auteur n'est pas très temporellement précis, ce qui est dans ce cas une qualité). Trois de ces manuels seront d'abord créés, avant que des centaines de milliers d'autres ne le soient à leur tour. Et bien sûr, c'est le destin des propriétaires de ces trois romans qui nous intéresse (mais que je ne vous dévoilerai évidement pas). J'avais lu ce roman il y a une bonne dizaine d'années, je crois, et en avais gardé le souvenir d'un ouvrage un peu abscons, mais curieusement fascinant. Aujourd'hui, en tant que père de famille, je suis beaucoup plus touché par la dimension éducative de ce roman, dans lequel j'ai bien l'impression que [a:Neal Stephenson|545|Neal Stephenson|http://photo.goodreads.com/authors/1192826259p2/545.jpg] a voulu placer tous ses rêves en terme d'éducation pour geek. En effet, le but explicite de ce roman est de placer dans les mains de nos chères têtes blondes un manuel capable de répondre à toutes leurs questions (les fameux "pourquoi") sans jamais les freiner, en leur offrant une authentique capacité fractale de compréhension : chaque réponse entraîne une autre question qui plonge l'enfant encore plus au coeur de la connaissance. Et en un sens, on n'est pas forcément étonné de découvrir que Nell, qui est un peu l'héroïne de ce roman, se retrouve à quinze ans capable de programmer des machines de Turing loin d'être rudimentaires, puisqu'elles animent tout un royaume. Qui plus est, de par sa vision un peu anarchiste, l'auteur donne à ces manuels la capacité d'être subversifs, c'est-à-dire de pousser l'enfant en dehors des sentiers battus. Là où il pourra aller en fait le plus loin sans jamais être ramené à la norme par un système éducatif qui se comporte en système de pensée (et pas en système d'éducation). Ce côté subversif, on le voit aussi bien dans le contenu du manuel que dans la manière dont il va être détourné de son usage élitiste initial par d'habiles faussaires chinois (je me suis d'ailleurs pris, l'espace d'un instant, à rêver d'usines chinoises du calibre de celles de ce roman) pour apporter eux aussi cette subversion - et surtout cette connaissance - à leurs enfants. Une excellente lecture donc, pas forcément simple (comme toujours avec Stephenson), mais pleine de profondeur et d'intérêt.