🧵 1/ « J’abuse des drogues pour échapper à la réalité »
En Ukraine, la guerre ne s’arrête pas au front : elle continue dans les esprits. Civils et soldats luttent contre le stress post-traumatique et les addictions.
🧵 1/ « J’abuse des drogues pour échapper à la réalité »
En Ukraine, la guerre ne s’arrête pas au front : elle continue dans les esprits. Civils et soldats luttent contre le stress post-traumatique et les addictions.
2/ À Kyiv, le centre de réhabilitation Mariana Shkola accueille civils et militaires.
👉 Thérapies collectives
👉 Séjours de 3 mois
👉 Une étape de guérison… parfois avant un retour au front.
3/ Les témoignages sont bouleversants :
- « J’ai perdu ma famille à cause de la drogue. »
- « Je veux réapprendre à vivre, sobre, même dans la tristesse. »
- « J’étais agressif, aujourd’hui je m’ouvre aux autres. »
4/ Mais la guérison est fragile. Le traumatisme rôde, entretenu par :
- Le silence, imposé par la virilité.
- Les drogues, qui masquent la douleur mais figent le problème.
5/ Les psy parlent d’une « guerre d’usure ».
L’objectif russe n’est pas seulement militaire, mais identitaire : épuiser psychologiquement les Ukrainiens pour briser leur identité.
6/ Face à ce défi, une méthode : la thérapie-témoin.
Chaque patient devient miroir pour l’autre.
Voir l’un avancer, c’est se dire : « moi aussi je peux y arriver ».
7/ Exemple : Anton, 22 ans, et Pasha, 37 ans.
Deux anciens soldats qui se soutiennent mutuellement :
- « Tu m’as appris que la guérison commence par soi, puis par nos proches. »