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Gregory Benford: Les Profondeurs furieuses (Paperback, French language, 2002, LGF) 1 star

Review of 'Les Profondeurs furieuses' on 'Goodreads'

1 star

Dans la grande épopée galactique de [author:Gregory Benford] – Le Centre galactique – voici encore un tome qui nous rapproche de ce fameux centre. En effet, les profondeurs furieuses nous narrent, à travers les yeux de Toby, le fils de Killeen (si, si, Killeen, souvenez-vous, le héros de [book:La grande rivière du ciel]), la suite des aventures de ces peuplades humaines déracinées, ballotées dans un univers où la guerre entre les êtres biologiques et mécaniques fait rage. Et celles-ci sont d’un autre tonneau que les précédentes, puisque toute l’aventure (ou presque), se passe cette fois dans un vaisseau spatial poursuivant sa route à la recherche de ce mythique centre galactique. Bien sûr, en chemin ils rencontrent des créatures bizarres (comme celles vivant dans l’espace) et affrontent des dangers peu communs, mais le voyage reste magnifique. Malheureusement, ce voyage magnifgique reste gâché par la plume assez médiocre, il faut bien l’avouer, de l’auteur. En effet, si les merveilles astronomiques sont décrites avec moult détails, il n’en va pas forcément de même avec les personnages, avec lesquels on a beaucoup de mal à avoir une relation normale de lecteur. Ceux-ci, y compris le héros, sont en effet plats et fades à un point rarement atteint. Pire encore, il en va de même pour l’intrigue, qui subit ici les pires traitemments possibles. Elle perd ainsi toute unité, oscillant au début, entre une quête initiatique sous forme d’exploration de l’univers (ce qui, je vous l’accorde, est loin d’être mesquin), avant de devenir une espèce de plongée dans des univers parallèles déchirés par la gravité. Bref, c’est complètement n’importe quoi. Et si les tomes précédents (comme l’assez réussie grande rivière du ciel) pouvaient encore être sauvés, celui-ci touche les limites de ma bonne foi de lecteur, au point de m’en vouloir d’avoir acheté le livre (enfin, presque, je suis quand même content de l’avoir lu, parce que j’ai pu mieux apprécier mmes lectures précédentes et suivantes). Et je trouve ça très malheureux, car je pense que [author:Benford] tenait, avec son exploration de l’univers et du centre galactique, un bon thème (quoi qu’également utilisé dans [book:Un feu sur l’abîme], mais d’une manière très différente. Finallement, ce roman confirme la piètre opinion qu’on peut avoir des romans de hard-science : souvent écrits par des scientifiques, leur qualité littéraire est parfois très loin du minimum requis, non ?