Rex is seven foot tall at the shoulder, bulletproof, bristling with heavy calibre weaponry and his voice resonates with subsonics especially designed to instil fear. He's part of a Multiform Assault Pack operating in the lawless anarchy of Campeche, Mexico. As a genetically engineered Bioform, Rex is a dealy weapon in a dirty war. But all he wants to be is a Good Dog. And to do that he must do exactly what Master says and kill a lot of enemies.
But who, exactly, are the enemies? What happens when Master is tried as a war criminal? What rights does the Geneva Convention grant weapons? Do Rex and his fellow Bioforms even have a right to exist? And what happens when Rex slips his leash?
As an exploration of what it means to be a person, from the point of view of a 7ft bioengineered dog, this novel is absolutely brilliant. The main character, Rex, is a good dog, and in this novel Adrian Tchaikovsky really does manage to effectively portray this dogs-eye view of the world.
Dogs of War is a very readable novel and one with much to say about sentience, slavery, artificial intelligence, and what happens when all these threads come together.
Ce livre me laisse tout-à-fait partagé. On y suit l'histoire de Rex, une espèce d'hybride chien-homme (comme dans [b:les seigneurs de l'instrumentalité|3628872|Les Seigneurs de l'Instrumentalité, I Les Sondeurs vivent en vain|Cordwainer Smith|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1463516062l/3628872.SY75.jpg|6326230]) créé pour la guerre (pas comme les seigneurs de l'instrumentalité) et augmenté d'implants cybernétiques. Et comme l'auteur est américain, ça commence comme un film d'action des années 80, avec de la guerre. On y voit donc Rex agir dans le cadre d'une armée privée avec beaucoup de mépris pour la vie humaine. Mais il a une excuse, il obéit aux ordres. Et avec sa meute hybride, il porte haut les valeurs de l'entreprise à laquelle il appartient. On ne va pas se mentir, cette première partie est particulièrement pénible à lire, puisqu'on y trouve vraiment tous les poncifs : le technicien alcoolique, le maître de guerre vraiment détestable, les gentils civils, la bataille entre frères d'armes …
Ce livre me laisse tout-à-fait partagé. On y suit l'histoire de Rex, une espèce d'hybride chien-homme (comme dans [b:les seigneurs de l'instrumentalité|3628872|Les Seigneurs de l'Instrumentalité, I Les Sondeurs vivent en vain|Cordwainer Smith|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1463516062l/3628872.SY75.jpg|6326230]) créé pour la guerre (pas comme les seigneurs de l'instrumentalité) et augmenté d'implants cybernétiques. Et comme l'auteur est américain, ça commence comme un film d'action des années 80, avec de la guerre. On y voit donc Rex agir dans le cadre d'une armée privée avec beaucoup de mépris pour la vie humaine. Mais il a une excuse, il obéit aux ordres. Et avec sa meute hybride, il porte haut les valeurs de l'entreprise à laquelle il appartient. On ne va pas se mentir, cette première partie est particulièrement pénible à lire, puisqu'on y trouve vraiment tous les poncifs : le technicien alcoolique, le maître de guerre vraiment détestable, les gentils civils, la bataille entre frères d'armes aux allégeances différentes, tout y est. Et puis, assez classiquement, la guerre s'arrête, et on ne sait plus quoi faire des horreurs créées pour celle-ci (en l’occurrence tous ces hybrides augmentés) et on essaye d'abord de les détruire et de les enfermer. Et dans cette deuxième partie commence à poindre une forme très atténuée de questionnement éthique. Parce que Rex, notre personnage principal, est un chien, et en tant que tel, il obéit à son chef, ce qui le met dans une situation difficile. Et en avançant, le récit devient encore plus subtil pour atteindre avant la fin un niveau vraiment intéressant. Seulement, il y a un problème. Un problème assez simple à exprimer : j'ai déjà lu tout ça. L'histoire d'une libération de ces esclaves modernes, je l'ai déjà lue justement dans les seigneurs de l'instrumentalité. La quête d'une intelligence et d'une compréhension d'un monde trop complexe, je l'ai déjà lue dans [b:Des fleurs pour Algernon|466183|Des fleurs pour Algernon|Daniel Keyes|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1175004092l/466183.SY75.jpg|3337594]. La fin du combat, et la difficulté de vivre dans un monde en paix pour un guerrier, je l'ai déjà lue ... des dizaines de fois, je crois. L'être étrange qui s'extrait de sa prison pour atteindre un rôle dans la société, je l'ai déjà lu aussi. L'être méprisé auquel on élève une statue, tout autant. Autrement dit, il y a de belles idées, et quelques moments assez intéressants, mais il n'y a dans ce roman absolument rien d'original. Et ça m'attriste, parce que le roman n'est pas dénué de qualités ... Au premier lieu desquelles la richesse des inspirations de l'auteur. Pour le reste, je dois dire que les personnages ne m'ont pas paru particulièrement marquants, que l'histoire était plutôt prévisible (sauf le dernier chapitre, inattendu chez un auteur américain), et que le monde manquait singulièrement de profondeur. En écrivant ça, je me rends bien compte qu'en fait, ce que j'ai aimé avant tout dans ce roman, c'est qu'il baigne dans un bain culturel que je connais, et que c'est ce bain que j'aime plus que ce livre. Autrement dit, lisez les oeuvres originales, qui sont riches de qualités et de défauts plus marqués que cet étrange erzats.