Review of 'Les Danseurs de la fin des temps' on 'Goodreads'
4 stars
De tous les écrits de Moorcock, ces danseurs à la fin du temps sont sans doute la distraction SF la plus curieuse que j'ai lu.
En effet, il n'y a pas de combat (on ne compte pas sérieusement une bagarre de pub avec des bobbies comme un combat, si ?), pas non plus de Destin (vous savez, celui d'Ereckösé, Elric, Hawkmoon et les autres), et encore moins de désespoir ... mais reprenons du début.
A la fin des temps, la terre n'est plus peuplée que de quelques dizaines d'individus pour qui changer de sexe se fait un clin d'oeil, ou mourir est une distraction comme une autre. Parmi tous ces individus, Jherek Carnelian est l'un des plus créateurs (la seule qualité qui compte encore pour ces esthètes). Lors d'une visite à une fête, il tombe sur une jeune dame issue de la ménagerie de son hôte, Miss Amelia Underwood, dont …
De tous les écrits de Moorcock, ces danseurs à la fin du temps sont sans doute la distraction SF la plus curieuse que j'ai lu.
En effet, il n'y a pas de combat (on ne compte pas sérieusement une bagarre de pub avec des bobbies comme un combat, si ?), pas non plus de Destin (vous savez, celui d'Ereckösé, Elric, Hawkmoon et les autres), et encore moins de désespoir ... mais reprenons du début.
A la fin des temps, la terre n'est plus peuplée que de quelques dizaines d'individus pour qui changer de sexe se fait un clin d'oeil, ou mourir est une distraction comme une autre. Parmi tous ces individus, Jherek Carnelian est l'un des plus créateurs (la seule qualité qui compte encore pour ces esthètes). Lors d'une visite à une fête, il tombe sur une jeune dame issue de la ménagerie de son hôte, Miss Amelia Underwood, dont il s'éprend follement. Pas de panique, la ménagerie est seulement un moyen de permettre à ces gens issus de l'Aube des Temps de s'acclimater au climat délicatement décadent qui règne en ces fins des temps. Donc Jherek tombe amoureux, et mettra les trois tomes de cette aimable diversion à établir un amour réciproque et moral avec Amelia.
Pour cela, il visitera le XIXème siècle (deux fois) le paléozoïque, avant de s'enfuir avec elle dans une autre aventure temporelle.
Il n'y a donc pas de combats, mais en revanche beaucoup de question sur la morale (quelque chose que les habitants de la fin des temps ne comprennent pas), l'honneur, ou d'autres "vertus" (là aussi un concept vide de sens pour des gens qui ne sont que des esthètes). C'est assez intéressant, d'ailleurs, de voir comment l'auteur arrive à parler de ces concepts, qui frisent parfois la philosophie, sans jamais s'embarquer dans de longues discussions.
C'est donc une oeuvre assez intéressante quoique peut-être (et encore, j'ai bien l'impression que c'est tout le jeu de cette oeuvre) un peu trop légère pour les questions abordées.
Je dois dire que cette lecture m'a en fait pas mal plu, parce qu'elle était légère je l'ai déja dit) mais aussi parce qu'en dépit de sa vacuité, elle était joliment animée par des dialogues faisant sourire, par des scènes sympathiquement animées, ou par des diversions aussi amusantes qu'esthétiques.