Nicolas Delsaux reviewed La Guerre des familles by Charles Stross
Review of 'La Guerre des familles' on 'Goodreads'
3 stars
Dans ce quatrième tome, on retrouve Miriam Beckstein juste après le coup d'état qui a mis Egon, alias le Pervers, au pouvoir. Coup de bol, dans ce tome, ça n'est pas la menace la plus immédiate pour Miriam qui se trouve dans une terre parallèle (évidement, puisque c'est précisément tout le sel de cette histoire).
Je suis bien plus content de ce tome que du précédent, il faut bien le dire. En effet, l'héroïne y était coincée la plupart du temps, et l'auteur n'avait pas encore réussi à se détacher de son héroïne pour envisager dans sa globalité. Et c'est maintenant le cas : on passe d'un récit vu par une seule personne à un récit vu par ... cinq ? six intervenants, parfois dans des camps différents, voire antagonistes. On connaît tous cette méthode d'écriture, utilisée parfois de façon abusive. Mais là, heureusement, ça n'est pas le cas, le …
Dans ce quatrième tome, on retrouve Miriam Beckstein juste après le coup d'état qui a mis Egon, alias le Pervers, au pouvoir. Coup de bol, dans ce tome, ça n'est pas la menace la plus immédiate pour Miriam qui se trouve dans une terre parallèle (évidement, puisque c'est précisément tout le sel de cette histoire).
Je suis bien plus content de ce tome que du précédent, il faut bien le dire. En effet, l'héroïne y était coincée la plupart du temps, et l'auteur n'avait pas encore réussi à se détacher de son héroïne pour envisager dans sa globalité. Et c'est maintenant le cas : on passe d'un récit vu par une seule personne à un récit vu par ... cinq ? six intervenants, parfois dans des camps différents, voire antagonistes. On connaît tous cette méthode d'écriture, utilisée parfois de façon abusive. Mais là, heureusement, ça n'est pas le cas, le nombre d'intervenants est plutôt limité.
Qui plus est, il arrive (c'est heureux) à synchroniser les différentes lignes narratives pour qu'on voit les différents éléments de la scène finale s'assembler et se préparer à un télescopage absolument épique. Ca me permet également de reprendre pied dans cet univers complexe (trois terres parallèles, trois systèmes de gouvernements, et même trois géographiques politiques différentes) à travers les tribulations de personnages qui sont pour la plupart (l'exception notable étant Egon, complètement timbré) réalistes dans leurs motivations et leurs réflexions. Des personnages avec lesquels on arrive même à créer une empathie certaine. Evidement, Miriam est la première du lot avec son Destin digne du pire cycle de fantasy. Mais je pense également à son copain Mike, qui est un peu bringuebalé mais ne perd que rarement pied dans ses aventures, ou même des princesses du harem du Duc, toutes aussi belles que mortelles.
Du coup, mon intérêt pour cette série - qui n'était pourtant pas émoussé - est à nouveau complètement éveillé, et j'attends le tome suivant avec impatience. Et vous ?