Antonis reads reviewed Inversions by Iain M. Banks
The series outlier
3 stars
Possibly the single book from the series (from the ones I've read up to now) that relies in the reader having read the ones before it.
Paperback, 352 pages
English language
Published Oct. 19, 2007 by Pocket.
In the winter palace, the King’s new physician has more enemies than she at first realises. But then she also has more remedies to hand than those who wish her ill can know about.
In another palace across the mountains, in the service of the regicidal Protector General, the chief bodyguard, too, has his enemies. But his enemies strike more swiftly, and his means of combating them are more traditional.
Possibly the single book from the series (from the ones I've read up to now) that relies in the reader having read the ones before it.
Ce roman nous raconte de manière croisée les destins de deux personnes : Vosil et DeWar. Chacun d’entre eux joue, dans la cour d’états se situant à peu près avant le siècle des lumières (ou aux environs) un rôle secondaire, mais très visible et exposés aux petites avanies des luttes de couloir.
Bien sûr, ils ont de nombreux points communs, le moindre d’entre eux n’étant pas d’être des étrangers. Tout cela ne forme, en quelque sorte, pour [a:Banks|7375|Melissa Bank|https://s.gr-assets.com/assets/nophoto/user/u_50x66-632230dc9882b4352d753eedf9396530.png] qu’une espèce de décor, dans lequel il ne place pas d’intrigue véritablement forte, si typique de la fantasy post-tolkienoïde. A la place, on a droit à deux chroniques de la vie de cour, exposées de deux points de vue très différents : d’un côté, le garde du corps, et de l’autre le médecin. Et c’est déja l’un des points forts de ce roman. plutôt que de nous offrir une nième quête …
Ce roman nous raconte de manière croisée les destins de deux personnes : Vosil et DeWar. Chacun d’entre eux joue, dans la cour d’états se situant à peu près avant le siècle des lumières (ou aux environs) un rôle secondaire, mais très visible et exposés aux petites avanies des luttes de couloir.
Bien sûr, ils ont de nombreux points communs, le moindre d’entre eux n’étant pas d’être des étrangers. Tout cela ne forme, en quelque sorte, pour [a:Banks|7375|Melissa Bank|https://s.gr-assets.com/assets/nophoto/user/u_50x66-632230dc9882b4352d753eedf9396530.png] qu’une espèce de décor, dans lequel il ne place pas d’intrigue véritablement forte, si typique de la fantasy post-tolkienoïde. A la place, on a droit à deux chroniques de la vie de cour, exposées de deux points de vue très différents : d’un côté, le garde du corps, et de l’autre le médecin. Et c’est déja l’un des points forts de ce roman. plutôt que de nous offrir une nième quête de l’épée ou l’anneau de pouvoir, il nous offre une évocation toute en subtilité de ce qui peut faire la vie d’une cour. Cette évocation, qui pourrait être péniblement lassante est, sous la plume inspirée de cet auteur, très vivante et agréable.
C’est un roman dont on sort … intrigué : pourquoi [a:Banks|7375|Melissa Bank|https://s.gr-assets.com/assets/nophoto/user/u_50x66-632230dc9882b4352d753eedf9396530.png], bien connu pour son cycle de la Culture, va-t-il s’aventurer dans les territoires de la fantasy ? Peut-être parce que, sous ses airs de pur roman de fantasy, celui-ci est-il une déclinaison de plus de son univers galactique. car après tout, qui sait comment les mondes primitifs vivant au sein de cet empire galactique peuvent le voir ? Mais il s’agit déja là de ma part d’une extrapolation des données de base de ce roman. En effet, les seules choses qu’on sache, comme le rappelle justement [a:Gérard Klein|143603|Gérard Klein|https://images.gr-assets.com/authors/1404801720p2/143603.jpg] dans sa préface, qui se veut ici un rappel de tout ce que peut être la Culture, c’est que DeWar et Vosil sont des étrangers, bénéficiant de "protections". Tout le reste ne peut être supputations. Bref, pas grand chose à en dire, sauf que c’est un livre assez émouvant, et beaucoup de questions encore ouvertes, que je m’en vais vous poser. Inversion ? pourquoi ce titre ? [auhor:Klein] mentionne que, durant le récit, les rôles de DeWar et Vosil s’échangent. Mais où ? je ne l’ai pas vraiment bien saisi. En fait, la seule chose que j’ai bien compris, c’est que les deux pays échangent, en quelque sorte, leurs besoins : le roi de Vosil a à la fin plus besoin d’un garde du corps que d’un médecin, et de même pour celui de DeWar. Mais c’est à peu près toute la subtilité que j’y ai vu (je sais, je suis assez frustre, comme garçon). Comme moi, vous êtes convaincus que DeWar et Vosil sont les deux héros de l’histoire que DeWar raconte ? Et qu’ils viennent tous deux de la Culture ? Mais pourquoi est-ce si évident, alors que les indices sont si minces ? Et puis, le poignard de Vosil masque-t-il réellement un drone ? En tout état de cause, ça reste, comme d’habitude chez [a:Banks|7375|Melissa Bank|https://s.gr-assets.com/assets/nophoto/user/u_50x66-632230dc9882b4352d753eedf9396530.png], une très bonne lecture, tant dans la forme que dans le fond, avec, comme d’habitude chez lui, une écriture toute en subtilité. Bien sûr, ça ne vaut pas [b:ENtreFER|12011|Entrefer|Iain Banks|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1454556150l/12011.SY75.jpg|1494168], mais après tout, [b:ENtreFER|12011|Entrefer|Iain Banks|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1454556150l/12011.SY75.jpg|1494168] est pour moi son meilleur roman.