Une révolution en cours depuis des générations a commencé dans le feu. Elle finira dans le sang. La Flotte libre - un groupe de Ceinturiens versé dans le trafic de vaisseaux militaires - a fait subir des revers à la Terre et mène une violente campagne de piraterie au sein des planètes extérieures contre les vaisseaux colons. James Holden et son équipage connaissent les forces et les faiblesses de cette armée mieux que personne. Dépassés en nombre et sous-armés, les restes des anciennes forces politiques font appel au Rossinante pour mener la mission de la dernière chance. Le sixième volet d'un cycle devenu une célèbre série télévisée.
Ce 6ème opus de the Expanse est dans la même veine que les précédants. On suit toujours avec plaisir l'évolution (en maturité surtout) de l'équipage du Rossinante.
Petit bémol sur le ressort final qui me parait un peu tiré par les cheveux au vue de ce qu'avait dû être la zone lente. C'est-à-dire des dizaine/centaine de milliers de portes (je n'ai plus le chiffre en tête mais là il n'y en a plus que 1300 de fonctionnelles) et un transit restreint ?!
Bref je chipote, je n'y connaît rien en technologie extra-terrestre !
Review of 'Les Cendres de Babylone' on 'Goodreads'
3 stars
Dans ce sixième tome, Marco Inaros, le super-méchant du cinquième tome, tente de prendre le pouvoir dans le système solaire. Et évidement, James Holden se met - pas très volontairement - sur son chemin. J'aime bien l'efficacité du style de l'auteur, qui raconte son histoire de façon tout à fait chronologique, en essayant toutefois d'embrasser la plupart des acteurs de son récit. Certains morceaux sont donc racontés par Holden ou son équipage, d'autres par des rebelles ceinturiens ou par Avasarala. Et je m'aperçois en écrivant cette chronique que j'ai été beaucoup plus contaminé par le visionnage de la très bonne série que je pouvais le croire, puisque même en l'écrivant, je revois le visage d'Avasarala ou de Holden. Il me semble d'ailleurs que les visages des acteurs m'ont accompagné pendant toute la lecture. Ca change énormément la lecture, pour le physique des acteurs, bien sûr, et même pour la forme …
Dans ce sixième tome, Marco Inaros, le super-méchant du cinquième tome, tente de prendre le pouvoir dans le système solaire. Et évidement, James Holden se met - pas très volontairement - sur son chemin. J'aime bien l'efficacité du style de l'auteur, qui raconte son histoire de façon tout à fait chronologique, en essayant toutefois d'embrasser la plupart des acteurs de son récit. Certains morceaux sont donc racontés par Holden ou son équipage, d'autres par des rebelles ceinturiens ou par Avasarala. Et je m'aperçois en écrivant cette chronique que j'ai été beaucoup plus contaminé par le visionnage de la très bonne série que je pouvais le croire, puisque même en l'écrivant, je revois le visage d'Avasarala ou de Holden. Il me semble d'ailleurs que les visages des acteurs m'ont accompagné pendant toute la lecture. Ca change énormément la lecture, pour le physique des acteurs, bien sûr, et même pour la forme des vaisseaux ou des stations. Et c'est en quelque sorte un changement positif, puisque je dois bien reconnaître que les descriptions sont parfois un peu faibles. Et cette faiblesse se retrouve en un sens dans le récit. Non pas que l'histoire soit linéaire, puisque ça part quand même dans tous les sens. C'est plutôt que très vite dans le récit, on se rend compte que le méchant n'a en fait aucune espèce de plan. Du coup, on a un peu l'impression de voir de l'escrime dans le noir : des adversaires (bien plus que deux, en fait) qui essayent de se faire du mal sans vraiment comprendre où se trouvent les autres belligérants. A ce sujet, la référence à l'Afghanistan m'a paru peu ... vulgaire : c'est évident que le méchant est un méchant. Et c'est évident aussi (depuis le tome précédent) que c'est un terroriste qui ne souhaite rien d'autre qu'être le dernier homme debout, juste parce que c'est beaucoup plus facile de détruire que de construire. Un dernier point faible est d'ailleurs la conclusion, dans laquelle le fusil de Tchekhov est utilisé comme un retournement de situation magique. Ca m'a même pas mal gêné. Cela dit, comme je le disais, l'écriture reste efficace, les personnages bien campés (Avasarala est toujours au-dessus de la mêlée) et le côté feuilletonnant reste agréable. Autrement dit, lisez-le si vous avez commencé la série. Sinon ... vous ne comprendrez pas l'histoire.