Cetaganda

Vaya por delante que califiqué a esta novela con 5 estrellas (como casi todas las de Miles pese a que es posible que se trate de la novela más política de la saga ( todas tienen parte política, pero aquí es la principal) y también la más enrevesada y por tanto, -creo- que la más liosa o difícil de seguir.

El motivo principal es porque nos encontramos de lleno en Cetaganda, adversario político y militar de Barrayar y la descripción de su(s) cultura(s) y forma de vida/motivaciones se nos hacen muy extrañas tanto a Miles como a nosotres como lectores; ya que Bujold en este caso, aunque deja muy claras la influencias de la Tierra en Cetaganda, la hace la sociedad más extraña a nuestros ojos y se permite ir un paso más allá, haciendo que sea la sociedad más extraña de todo su universo (o la más evolucionada y por tanto más alejada de nosotros como humanos). Y eso se nota mucho en esta novela.

Como digo, nos encontramos en la aventura más política, pero también en la que si leemos entre líneas nos da mucho de las claves de la personalidad de Miles: El no poder estarse quieto, el uso del pensamiento lateral y deductivo, el querer saber la Verdad por encima de todo y el sentido de Justicia; que si bien ya hemos ido viendo en las aventuras anteriores aquí queda muy patente.

¿Y de qué trata? Bueno, en esta ocasión Miles e Iván viajan hasta Cetaganda para asistir como representantes de Barrayar en el funeral de la difunta emperatriz. Lo que debería haber sido una misión diplomática, pronto se ve empañado por un suceso al que nadie parece haber dado importancia salvo Miles; el aparente suicidio de uno de los sirvientes de la difunta emperatriz.

Dans cette histoire, Miles est envoyé avec son cousin Ivan chez les Cetagandans pour assister à un enterrement. Simplement parce qu'ils sont Barrayarans, ils vont se retrouver plongés dans un complot visant à modifier profondément l'équilibre des pouvoirs au sein de l'empire Cetagandan, ennemi de longue date de Barrayar.
Il y a beaucoup de finesse dans ce complot interne Cetagandan. Et beaucoup de finesse aussi dans la façon que Miles va être obligé d'utiliser pour démêler les noeuds de cette intrigue et innocenter Barrayar. Mais bon, au bout du cinquième ou sixième tome des aventures du gnome, je commence à savoir que l'auteur est particulièrement à l'aise avec des intrigues alambiquées (et celle-là l'est particulièrement).
En fait, je trouve que l'intérêt de ce tome est ailleurs. En effet, pour l'instant, on a surtout vu Miles se balader sur Barrayar, ou dans des stations spatiales. Et ce roman le met aux prises avec un empire cherchant sciemment à s'éloigner de l'humanité, de toutes les manières possibles. C'est le cas des Ghems, mais c'est surtout le cas des Hauts, qui semblent tous être parfaits.
Heureusement pour Miles le contrefait, la perfection physique n'est qu'une façade dans ce cas. Et du coup, tous ces Hauts si prétentieux redeviennent plus humains.
Et d'un seul coup, tout ce complexe échafaudage ne redevient qu'un banal complot pour devenir calife à la place du calife, ce que Miles voit très bien d'ailleurs. Et heureusement, car ça nous permet de démystifier un peu cette civilisation prétendument supérieure.
Et du coup, ce roman perd ses flamboyants habits pour n'être qu'une simple enquête policière (certes dans un milieu incroyablement fastueux). Ce qui ne m'empêche pas de le recommander à tous les fans de Miles.