Nicolas Delsaux reviewed Le dernier homme by Margaret Atwood
Review of 'Le dernier homme' on 'Goodreads'
1 star
Ce roman nous raconte la survie de Snowman, le dernier homme, et comment il en est arrivé là. C'est aussi, et surtout peut-être, le premier tome d'une trilogie. Donc forcément, ce roman est avant tout une mise en situation. Et du coup, il est ... pénible. Parce que les flashbacks innombrables nous montrent bien que ce personnage est avant tout un témoin, une espèce d'oeil qui nous permet de nous installer dans cette histoire. Même si il est passé par des drames intimes, ceux-ci sont finalement moins prégnants que ce qu'il observe.
Et ce qu'il observe, c'est un univers typique du cyberpunk : un état en perdition, des méga-corporations qui ont pris l'ensemble des pouvoirs régaliens, et une déréliction sociale globale. Evidement, il y a aussi des recherches tous azimuts, et en particulier dans le domaine des biotechnologies, qui permettent toutes les audaces mutantes. Et c'est cette liberté qui permettra …
Ce roman nous raconte la survie de Snowman, le dernier homme, et comment il en est arrivé là. C'est aussi, et surtout peut-être, le premier tome d'une trilogie. Donc forcément, ce roman est avant tout une mise en situation. Et du coup, il est ... pénible. Parce que les flashbacks innombrables nous montrent bien que ce personnage est avant tout un témoin, une espèce d'oeil qui nous permet de nous installer dans cette histoire. Même si il est passé par des drames intimes, ceux-ci sont finalement moins prégnants que ce qu'il observe.
Et ce qu'il observe, c'est un univers typique du cyberpunk : un état en perdition, des méga-corporations qui ont pris l'ensemble des pouvoirs régaliens, et une déréliction sociale globale. Evidement, il y a aussi des recherches tous azimuts, et en particulier dans le domaine des biotechnologies, qui permettent toutes les audaces mutantes. Et c'est cette liberté qui permettra à l'auteure de créer un bon nombre des éléments de ce récit raconté à l'envers.
Je dois malheureusement reconnaître que je n'ai pas accroché. Je n'ai en effet jamais eu d'apétance pour ces récits de demi-loosers qui se retrouvent soudainement projetés survivalistes. En effet, la plupart du temps, ils sont aussi mauvais que des candidats de Koh-Lanta. Et du coup, ils font des erreurs stupides qui m'énervent. Et comme d'habitude, ça n'a pas loupé : impréparation, impulsivité, ... et beaucoup, beaucoup d'erreurs idiotes. Ca m'a rendu le récit pénible, ça et le manque d'action réelle, puisque rien ne se passe directement sous les yeux du personnage principal. Dommage pour moi.