Arca

La Terre, au bord de l'effondrement... oui, ça commence, ou plutôt ça finit mal. Mais deux vaisseaux partent pour explorer et coloniser deux mondes habitables.

Déjà vu, aussi. Mais l'équipage d'un des vaisseaux se réveillent mais bien bien après la date prévue. Le vaisseau est posé, pas d'étoile...

Une espèce insectoïde chargée de l'entretien du jardin a eu le temps de devenir intelligente et attachante.

Il s'avère que le vaisseau est enfermé dans un endroit incompréhensible, qui semble infini mais sans issue.

Explorer, s'installer, deux fondements de l'humanité, qui vont créer un dilemme ardent à l'échelle de l'équipage et de leurs nouveaux compagnons.

Mais s'ils n'étaient finalement pas si seuls ?

L'histoire est bien menée, les personnages bien campés sans s'appesantir alors que c'est le sort de tous qui est en jeu.

Le dessin est beau, les couleurs aussi.

L'univers évoque L'univers cannibale, épisode de Les naufragés du temps de Forest & Gillon.

Une très bonne surprise. Le seul regret est qu'il n'y a pas de suite.

Dans ce roman beaucoup trop long pour son sujet, on suit des pionniers spatiaux qui, dans leur vaisseau plus rapide que la lumière, tente d'aller coloniser le premier système spatial.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le roman ne parle pas du système de destination. D'ailleurs, je pense que le roman se termine alors que le vaisseau est encore dans le système solaire. C'est évidement frustrant, parce qu'à mon sens, un récit de voyage spatial qui s'arrête alors que le voyage ne fait que commencer peut difficilement être bon. Et ça n'est pas la seule frustration.
En effet, dans le roman, on voit peut-être cinq ou six personnages essentiels. Dans un vaisseau qui est peuplé de quelques milliers de passagers, ça fait drôle. Surtout quand on comprend que les deux personnages centraux sont clairement prédestinés à s'aimer et à finir leurs jours ensemble. On a donc droit à de trop longs flashbacks qui nous permettent de bien comprendre leur personnalité, leur histoire, leur motivation. Tout ça est terriblement clair et ne laisse aucune place à l'ombre, ni même au flou qui est pourtant au coeur de l'existence. Qui plus est, l'intrigue n'est pas follement géniale : le futur a appelé, et tente de modifier le présent. Du coup, évidement, il y a des moments téléphonés, mais c'est normal, c'est le futur. Et alors ça, c'est vraiment dur à supporter pour moi.
Autrement dit, ça n'était pas une bonne lecture pour moi.