Nicolas Delsaux reviewed Remake by Connie Willis
Review of 'Remake' on 'Goodreads'
4 stars
Ce bouquin est une étrangeté, un extra-terrestre qu’on peut classer en SF à défaut de le classer ailleurs, mais qui a aussi peu à voir avec le reste que, par exemple, [book:Marilyn Monroe et les samouraïs du Père Noël].
Pour raconter le bouquin sans dévoiler l’intrigue, le héros travaille comme cinématicien pour créer de nouveaux films à partir d’anciennes bandes retouchées (par exemple, Terminator avec Julia Roberts et Steeve McQueen) et, un beau jour, ce type découvre la femme qu’il aime en fond d’une comédie musicale en train de danser, ce qui est précisément son rêve. Du coup, alors même qu’il rectifie les images politiquement incorrectes d’anciennes bandes, il essaye de comprendre pourqui et comment cette fille s’est retrouvée là. Avant tout, il s’agit donc d’un roman d’ambiance hollywwodienne. on y retrouve donc la faune américaine, toutes les serveuses de bar qui ont du talent et un scénario, les agents …
Ce bouquin est une étrangeté, un extra-terrestre qu’on peut classer en SF à défaut de le classer ailleurs, mais qui a aussi peu à voir avec le reste que, par exemple, [book:Marilyn Monroe et les samouraïs du Père Noël].
Pour raconter le bouquin sans dévoiler l’intrigue, le héros travaille comme cinématicien pour créer de nouveaux films à partir d’anciennes bandes retouchées (par exemple, Terminator avec Julia Roberts et Steeve McQueen) et, un beau jour, ce type découvre la femme qu’il aime en fond d’une comédie musicale en train de danser, ce qui est précisément son rêve. Du coup, alors même qu’il rectifie les images politiquement incorrectes d’anciennes bandes, il essaye de comprendre pourqui et comment cette fille s’est retrouvée là. Avant tout, il s’agit donc d’un roman d’ambiance hollywwodienne. on y retrouve donc la faune américaine, toutes les serveuses de bar qui ont du talent et un scénario, les agents de star minables, cette espèce de débauche puritaine, et, surtout, surtout, des films et des répliques de films partout, ce qui m’a donné honte de connaître aussi mal et aussi peu le vieux cinéma américain, car, à mon sens, au moins la moitié des répliques du héros, si ce n’est toutes, sont issues de films, anciens ou récents. Entre ça, la recréation de scènes de films, et le visionnage continu de tous ces succès, on se croirait dans une version romancée, mais terriblement mieux faite, de ces spéciailités américaines que peuvent être des hot shots, scary movie et tant d’autres. Bref, ça se laisse très bien lire, mis à part peut-être la conclusion qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et se retrouve bâclée en une trentaine de pages. Mais cette mauvaise conclusion ne m’ôte pas de la tête l’idée qu’il s’agit là d’un de ces chefs d’oeuvre injustement méconnus dont la SF est si bonne pourvoyeuse.
Lisez-le, vous verrez à quel point c’est une histoire bien troussée, dans une ambiance marrante. Bien sûr, ça n’est pas la révélation métaphysique du siècle, mais c’est vraiment un bouquin marrant.