Earth.

Dans ce trop épais roman (900 pages, quand même) qui se situe dans une cinquantaine d'années, on découvre un personnage "principal" qui tente de lutter contre le trou noir qu'il a accidentellement envoyé dans la terre.
Je dis principal, parce qu'il y a dans ce roman une dizaine de personnages qu'on va suivre tout du long, et qui peuvent éventuellement être antagonistes, ou tout au moins avoir des intérêts très différents. Et en fait, l'existence de tous ces personnages tient au plus gros problème de ce roman : sa taille. Parce que franchement, 900 pages, c'est beaucoup trop. Surtout qu'il n'y a en fait pas tant d'unité que ça. Entre l'intrigue principale qui est assez claire ("est-ce que ce sera la fin du monde ou pas ?"), les observations écolo-gaïaistes formant un décor vraiment oppressant, et les évolutions de certains personnages dans ce décor, ça donne au moins trois trames qui ne vont pas forcément se croiser. Et c'est dommage.
Parce que franchement, la dernière partie qui se concentre vraiment sur la guerre gravitationelle est franchement plaisante. C'est juste dommage qu'il faille 600 pages pour entamer la partie intéressante.