Battle angel Alita

Au sein de cette fresque bizarre que commence à dessiner Gunnm, ce tome entame une espèce de parenthèse présentant l'histoire de la seule vampire restant vivante. Une histoire qui, évidement, mélange l'amour et la mort.

Cette fois-ci, Vilma, devra choisir entre humains et vampires. Et bien évidement, elle fera un choix qui amènera plus tard la dictature, et l'apparition de Jéru et Zalem.

Evidement, après un tome mettant en scène Gally se découvrant un nouveau Jashugan, celui-ci ne pouvait pas être du même accabit. Surtout quand l'auteur, d'une façon typique des mangakas, donne de plus en plus de place à des personnages qui auparavant étaient secondaires. Je veux bien reconnaître que Sechs, maintenant qu'il est un homme, peut devenir un bon personnage. Même Elf et l'autre, là, c'est limite putassier, je trouve.
En revanche, les adversaires, dans ce tome, ont un sacré look. Et c'est tant mieux, parce que, personnellement, les ploucs de Zalem et de Jéru me donnent des boutons.
Enfin, tout ça, c'est assez bon pour me donner envie de lire la suite, surtout que Gally fait son retour. Et ça, c'est chouette !

J'adore quand Gally, dans ses combats, se découvre un adversaire de qualité. Et c'est le cas dans ce tome. Elle se découvre aussi une mauvaise confiance à l'esthétique typiquement nazie qui, on le sent bien, va l'accompagner pendant une dizaine de tomes.
Et puis il y a, comme toujours, la culture typiquement dystopique voulue par l'auteur. Ca donne au final un fort bon tome dans ces nouvelles aventures. Peut-être le meilleur que j'ai lu en fait, pour l'instant.

A peine meilleur que le premier, ce second tome ne vaut que grâce à certaines scènes où Gally contemple le monde depuis Zalem, ou pleure sur sa copine Lou trop tôt disparue. Parce que bon, son combat contre le monstre de Zalem est trop hyperbolique pour être autre chose qu'un passage un peu ridicule.